Mis à jour le 17/03/2025
Sommaire
Communication non violente : les grands principes
Les principes de la communication non violente sont basés sur deux objectifs :
- Ne pas laisser les schémas moraux négatifs (la honte ou la culpabilité, par exemple) mener les relations humaines.
- Utiliser la communication bienveillante, le respect de soi et des autres, la coopération pour résoudre les divergences.
Cette méthode a été théorisée par le psychologue Marshall Rosenberg, dans les années 70. Elle obéit à quatre grandes règles :
- Rester objectif : observer une situation sans émettre de jugement de valeur et sans généraliser.
- Identifier les émotions : savoir reconnaitre les sentiments en jeu dans une situation sans s’accuser ou accuser les autres.
- Comprendre les besoins insatisfaits : exprimer clairement les besoins à l’origine du conflit.
- Faire une demande claire et compréhensible : proposer une action correctrice pour résoudre durablement le conflit.
Les avantages de la communication non violente
La mise en place de la communication non violente (ou CNV) pour résoudre les conflits dans l’entreprise apporte des bénéficies à plus d’un titre.
Elle permet d’établir un climat de confiance durable au sein de l’organisation. Les échanges agressifs sont réduits. Chaque collaborateur est écouté sans jugement en cas de souci.
La CNV améliore la cohésion d’équipe. Elle apporte un outil collaboratif pour résoudre les litiges. Il faut être deux, au minimum, pour utiliser la méthode. Elle peut aussi être utilisée en groupe. C’est un levier intéressant pour augmenter le sentiment d’appartenance.
La communication non violente favorise la créativité. Elle oblige les salariés à trouver des solutions alternatives. Pour résumer, ses bénéfices rayonnent bien au-delà de la simple gestion des conflits. Elle a le potentiel d’accroitre les performances des salariés et de l’entreprise.
La communication non violente pour résoudre les conflits au travail
Mettre en place la communication violente est simple. Cela demande de créer un environnement propice, de faire appel à une personne neutre et de sensibiliser les collaborateurs à la CNV via des formations ou ateliers.
Exemple :
Un manager n’est pas satisfait de la présentation de son collaborateur. La réponse non violente de ce dernier peut être la suivante : « je comprends que le PowerPoint réalisé ne te convient pas (observation). Je suis étonné et blessé par la situation (émotion). Je ne saisis pas ce que tu attends de moi (besoin). Peut-on faire un point ensemble pour que tu m’expliques clairement tes expectatives (demande) ».
Les trois points clés à retenir :
- La communication non violente repose sur la coopération et l’écoute respectueuse.
- Elle permet d’accroitre la cohésion, la créativité et le bien-être.
- Cette méthode peut être mise en place facilement grâce à la formation.