Encore une fois dans l’actualité de la note de frais, les USA font la une des journaux. Une nouvelle enquête pour détournement de fonds, vient d’être ouverte à l’encontre de Denis Williams ex-patron de l’UAW (Union Auto Workers), un puissant syndicat de travailleurs du secteur automobile.
Récemment, certains gros bonnets de la NRA faisaient les gros titres des journaux pour l’ouverture de l’enquête pour détournement de fonds. C’est maintenant au tour de l’ancien patron de L’UAW d’être au centre de l’attention. Jeudi 27 Août, il a en effet été inculpé dans une enquête pour corruption et détournement de fonds.
En cause ? Des milliers de dollars de dépenses privées financées par l’organisation sous forme de notes de frais. Au total, plus d’un million de dollars entre 2010 et 2019 ! Alcool haut de gamme, repas dans des restaurants de luxe, cigares, équipement de golf, séjours dans villa et hôtels prestigieux, autant dire qu’ils ne se sont pas privés !
Ceux-ci présentaient ces dépenses sous forme de notes de frais liées à des soit-disant conférences.
Denis Williams fait partie des 15 personnes inculpées dans cette affaire, celui-ci avait occupé le poste de trésorier de l’UAW de 2010 à 2014 et en avait été président de 2014 à 2018 jusqu’à l’explosion du scandale.
Ce nouveau rebondissement vient s’ajouter à l’accusation de corruption émise en novembre dernier par General Motors (GM) à l’encontre du syndicat et de Fiat Chrysler. GM accusait alors les 2 protagonistes d’alliance et de racket dans le cadre des négociations des conventions collectives, et autres conditions de travail et de rémunération, estimant le préjudice global en milliard de dollars.