Le lundi 15 mars, l’AJPH (Association des Joueurs Professionnels de Handball Féminin), l’Union des clubs professionnels de handball féminin ainsi que le groupement des entraîneurs et des professionnels de la formation de handball (7 Master) signaient officiellement sa convention en discussion depuis longtemps.
Conditions de travail, maternité, rémunération, congés, tous ces sujets y sont abordés et encadrés afin de garantir les droits des joueuses.
En cas d’accouchement ou de blessure, le maintien d’une année de salaire sera maintenu pour les joueuses. Cette convention vient également aligner les droits des joueuses aux congés avec leurs confrères masculins, et donne désormais sept semaines de congés par an.
Pierre Rabadan, ancien rugbyman et adjoint aux sports pour la Mairie de Paris souligne :
« Dans le rugby, on a connu cela (la structuration) pour les hommes il y a une vingtaine d’années »
Pour les handballeurs masculins professionnels, l’accord collectif date de 2008
En matière de convention collective, le sport est l’un des derniers secteurs à se doter d’une convention collective.
Cette avancée majeure donne bon espoir dans la lutte pour l’égalité, cependant, on peut regretter qu’elle ait lieu si tardivement après les accords masculins, et surtout que le handball soit pour l’heure le seul sport concerné par cette initiative.