Le télétravail est une pratique de plus en plus répandue dans les entreprises de l’Hexagone.
En théorie l’employeur devait rembourser certains frais professionnels avancés par les salariés concernés. En pratique il était jusqu’à aujourd’hui compliqué de calculer certaines compensations car la méthode de calcul était complexe.
En 2020 l’Urssaf simplifie les règles.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais si vous faites du télétravail, vous pouvez solliciter votre employeur pour le remboursement de certains frais liés à votre activité professionnelle. Celui-ci peut en effet être amené à rembourser en partie vos dépenses : loyer, crédit, électricité, chauffage, achat de mobilier nécessaire à l’exercice de sa fonction à domicile, forfaits mobiles ou internet, etc.
Un calcul jusqu’à présent complexe
Même si les remboursements par les entreprises de ces types de frais est partiellement exonéré de charges sociales, ceux-ci s’avéraient auparavant compliqués à mettre en œuvre.
D’une part car ils se faisaient systématiquement sur la base d’un justificatif, d’autre part, car il était difficile de calculer le montant exact de ces sommes et que les entreprises étaient réticentes par peur de dépasser les plafonds d’exonération.
Un nouveau barème pour l’allocation forfaitaire
Afin de satisfaire les exigences liées aux nouveaux besoins et à l’essor de cette pratique, l’Urssaf a décidé de simplifier les règles.
Ainsi, l’allocation forfaitaire versée par l’employeur sera exonérées des charges sociales dans la limite de 10€ par jour de télétravail par semaine (donc 20€ pour 2 jours de télétravail par semaine, 30€ pour 3 jours, etc.)
Ce nouveau barème devrait inciter les entreprises à donner plus facilement leur accord aux salariés souhaitant faire du télétravail, et à être moins réticentes à rembourser les frais professionnels qui y sont liés.
Source : Urssaf